CGT chômeurs et précaires Marseille centre-ville
TRAVAILLEUR SANS DROIT, SANS CONTRAT, SANS PAPIERS, PRÉCAIRE OU PRIVE D'EMPLOI ! NE RESTE PAS ISOLÉ. UNIS, NOUS SOMMES UNE FORCE !
bandeau 1
mercredi 18 avril 2018
vendredi 8 décembre 2017
Solidarité avec l'association AAPI
Contre les politiques d austérité qui privent les plus précaires d entre nous de l accès à leur droit et qui cassent toutes les structures de solidarité. Le comité chômeur CGT au côté de l association d'aide aux populations précaires et immigrées (AAPPI)
Tract des travailleurs de l'association:
L’AAPPI
EN DANGER
TOUTES
ET TOUS CONCERNES !!
Depuis
1994 l’AAPPI, association créée suite à un conflit dans un foyer
SONACOTRA, agit pour l’accompagnement social des personnes les plus
précaires dans le cadre d’un accueil inconditionnel.
Animée
par des salarié-e-s et des bénévoles ayant, dans leur grande
majorité connu le chômage ou ayant eu des problèmes de droit au
séjour, elle est au côté de celles et ceux qui sans cette
association, ne pourraient pas faire valoir leurs droits, avoir un
logement ou ne pas en être expulsé-e, avoir un accès à l’emploi,
bref pouvoir s’insérer ou se réinsérer dans la vie sociale.
Au
fil des 23 ans de son histoire l’AAPPI a été sollicité par de
plus en plus de gens et n’a cessé de développer son action en
fonction au point d’accueillir aujourd’hui près de 8000
personnes par an.
L’action
de l’AAPPI est reconnue dans les discours des institutions et des
pouvoirs publics, sauf que les actes et principalement les
subventions ne suivent pas. Nous avons appris fin octobre que le
Conseil Départemental et la REGION ne financeraient pas cette année
des actions qui ont été menées tout au long de l’année 2017.
La
situation est telle que, si les pouvoirs publics ne remplissent pas
leurs engagements, l’AAPPI va être contrainte de réduire son
activité, d’avoir recours soit au chômage technique, soit à des
licenciements !!
Depuis
plusieurs semaines les salarié-e-s et leur direction ont demandé à
la préfecture qu’une table ronde soit organisée avec tous les
financeurs (et en particulier le conseil régional et le conseil
départemental), afin qu’ils soient tous mis devant leurs
responsabilités : à ce jour nous n’avons pas de réponse…et
le temps presse !!!
Ni
les précaires et les chômeurs ni les salarié-e-s de l’AAPPI ne
peuvent attendre !
Pour
faire entendre nos voix, parce que plus que jamais notre pays a
besoin de social,
samedi 11 novembre 2017
mardi 7 novembre 2017
samedi 14 octobre 2017
Vive la solidarité internationale des peuples !
Solidarité avec le
combat des travailleurs palestiniens contre l’exploitation de
l’occupant sioniste
Dans une salle pleine,
pour un accueil chaleureux et studieux, le CGT 13 a reçu des
syndicalistes palestiniens du Syndicat Générale des Travailleurs
Palestiniens (SGTP) à Marseille. La CGT 13 et le comité chômeur
soulignent l’importance pour les syndicalistes de nouer des liens
solidaires et fraternels avec les syndicalistes palestiniens, qui
sont agressés, colonisés, exploités et réprimés par Israël.
La syndicaliste
palestinienne introduit en rappelant que la colonisation israélienne
n’est pas religieuse, mais économique ! Le Syndicat Général des
Travailleurs Palestiniens rassemble des travailleurs musulmans, juifs
et chrétiens contre l’exploitation. "Nous faisons la
différence entre juif et sioniste, nous avons des bonnes relations
avec les juifs progressistes. Elle souligne démarrer son
intervention par cette mise au point, car depuis le début de sa
tournée en France, elle a été confrontée à la confusion, comme
si la lutte du peuple palestinien était synonyme d’antisémitisme.
Or la CGT qui a toujours été aux côtés du peuple palestinien
contre la colonisation.
La syndicaliste
palestinienne invite à renforcer la campagne BDS (Boycott
Désinvestissement Sanctions) pour fragiliser Israël et stopper la
colonisation : "un pourcentage de chaque produit exporté
finance l’armée d’occupation et la construction de nouvelles
colonies. L’expérience de l’Afrique du Sud nous a beaucoup
appris". Elle a expliqué qu'il y avait, pour les travailleurs
palestiniens, deux syndicats principaux : Le SGTP qui est
adhérent à la FSM qui appel à soutenir la campagne BDS et un
second FGTP. Le syndicat SCSI, proche d’Israël, au niveau mondial,
est contre le BDS et défend les lobbys sionistes. Les travailleurs
palestiniens ne peuvent pas se syndiquer directement dans ces
syndicats. Ils paient une cotisation au syndicat israélien
Histadrout qui reverse tout ou partie aux syndicats palestiniens.
Cependant ce reversement dépend d'une collaboration avec le syndicat
israélien et souvent en échange d’aucun soutien aux ouvriers
palestiniens, notamment lorsqu’il y a des accidents du travail par
exemple. C’est une position de principe de la part du SGTP, « on
ne collabore pas avec Histadrout. La syndicaliste SGTP vis à
Jérusalem qui est une prison à ciel ouvert. Elle explique la
situation de la capitale où beaucoup d’habitants ne peuvent ni
entrer, ni sortir. « Nous subissons d’innombrables brimades
et discriminations par exemple la mosquée Al-Aqsa n’est ouverte
qu’aux arabes de plus de 50 ans ! Les 300 000 arabes qui vivent à
Jérusalem Est sont à priori considérés comme "terroristes"
par l’occupant (quelqu’un qui revendique ses droits civiques,
citoyens ou syndicaux est un terroriste pour l’occupant), ils
doivent attendre des heures aux innombrables check-points, les
travailleurs n’ont aucun droit dans l’entreprise, aucune
indemnité de chômage, ils peuvent être licenciés sans prétexte ».
Elle ajoute que « Dans le domaine de l’éducation, Israël a exclu
des programmes scolaires des élèves arabes de Jérusalem, toute
référence au passé, et au nom même de Palestine. Les écoles qui
n’ont pas accepté ce changement ont été fermées. De plus,
construire ou rénover une maison est impossible dans les quartiers
arabes car les habitants n’obtiennent pas d’autorisation,
l’objectif étant de vider Jérusalem de ses habitants historiques.
Les Arabes de Jérusalem sont soumis à l’ouverture et la couture
du gaz ou de l’électrice ou encore plus grave de l’eau courante
selon la volonté des Israéliens.
Un syndicaliste de
Cisjordanie, présent à notre rencontre, énonce les difficultés
des travailleurs palestiniens : La difficulté à trouver du travail
car il faut obtenir un permis qui est discrétionnaire, travail
précaire, salaires et horaires indécents s’ajoutent aux immenses
queues formées de travailleurs aux check-points (certains partent à
trois heures du matin de chez eux, font la queue au check-point qui
n’ouvre qu’à 7h, pour être à 8h au travail). L’occupant ne
respecte pas les droits minimums prévus dans la Convention de Genève
sur le traitement des prisonniers et des habitants des territoires
occupés.
Les ports et aéroports
palestiniens ont été détruits par l’occupant israéliens. Pour
aller prendre l’avion à partir de la Jordanie, il faut passer des
check-points. Le trajet de 20 minutes en voiture, dure 7 heures pour
un palestinien ! L’économie de la Cisjordanie est étranglée par
l’occupant. Les jeunes palestiniens ne trouvent pas de travail
correspondant à leur niveau d’étude, à leurs aspirations. Le
travail est une "souveraineté de l’occupant". Les seuls
emplois auxquels ils peuvent accéder sont dans l’hôtellerie ou la
construction, pour des salaires indécents et avec des heures
supplémentaires non payées. S’ils ont un Accident de travail les
colons viennent le déposer, mort ou blessé, au check-point. Le
syndicaliste alerte les participants sur l’extension des colonies,
avec la confiscation de la terre qu’elle entraine. Il appelle lui
aussi au BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) dans les domaines
économiques, universitaire et culturel. Il termine son intervention
par un vibrant "prolétaires de tous les pays, unissons-nous"
! Un camarade cheminot qui a fait récemment un voyage en Palestine
il intervient en rappelant que la lutte anticolonialiste est l'ADN de
la CGT notre devoir de donner la parole. Il a montré que la
solidarité n'est pas la charité. La situation des travailleurs en
Palestine est la même que la situation des ouvriers en France nous
avons les mêmes patrons AXA, Le Crédit Agricole Lafarge, la SNCF
etc… Il faut que la confédération soutienne la campagne BDS et
declare HISTADROUT comme infréquentable. En conclusion le secretaire
général de la Cgt 13 réaffirme le soutien de la CGT au peuple
palestinien , soutien la campagne BDS et réaffirme manifester encore
plus son désaccord avec Histadrout et refuser toute collaboration
avec eux. Il a rappelle la condition des travailleurs détachés en
Europe qui commencent à avoir des conditions proches des ouvriers
palestiniens quand il y a un accident que deviennent les ouvriers
polonais , roumains etc. Cette rencontre rentre dans la pratique de
la CGT de solidarité concrète internationale , continuons le combat
. Prolétaires de tous les pays unissons -nous
samedi 4 février 2017
Luttes des salariés de Mac Donald's : les chômeurs sont de la partie !
Ce mercredi 1er fevrier, l'Union départementale CGT des
Bouches-du-Rhône, les Unions Locales du Département, les camarades
de la Fédération du commerce étaient rassemblés devant le Mac
Donald's de la Blancarde pour soutenir les salariés qui étaient en
grève ce jour-là.
Voir le tract :
Si les salariés du Mac
Donald's réunis à la Blancarde étaient en grève pour obtenir le
renouvellement du matériel vétuste et pour des conditions de
travail décentes. Ils étaient aussi en grève pour les
augmentations de salaire. Cette lutte est dans la continuité du
mouvement social initié par des salariés américains de Mac
Donald's qui revendiquaient d'être payés 15 dollars de l'heure. Ils
l'ont obtenu dans pas moins de 6 états. La firme Mac Donald's domine
la planète comme jamais, réalise des chiffres d'affaires qui
dépasse les budgets de pays entiers alors que, paradoxalement (ou
pas), les salariés de Mac Donald's sont les salariés les plus mal
payés dans chaque pays du monde.
D'après l'INSEE
(l'institut national de la statistique et des études économiques)
dans le secteur de la restauration, la moyenne de durée d'un contrat
est de 3 ans. Ce qui signifie qu'un salarié ne reste en moyenne pas
plus de 3 ans dans l'entreprise. Ceci pour plusieurs raisons :
- D'une part les conditions de travail et de salaire sont tellement intolérables que ce sont les salariés qui démissionnent avec, dans la majorité des cas, des ruptures de CDI. Rincés épuisés, dégoûtés, parfois même : abîmés par le travail.
- D'autre part, dans une période de chômage extrêmement élevé, les travailleurs sont contraints d’accepter les conditions d'emploi les plus déplorables : à commencer par le CDD.
- Enfin, l'acte de rébellion est condamné avec férocité par les patrons. Le harcèlement, les changements de postes et d'horaires, les mutations sur d'autres restaurants, le licenciement, etc, voilà à quoi s'engage celui qui commet le moindre acte d'insubordination... quand il est seul. A un point tel que ces entreprises vont jusqu'à avoir un budget « prud'hommes » annuel.
Les discriminations
syndicales et le turn-over des effectifs salariés sont si fort que
cela empêche les salariés de résister, de se défendre, de se
syndiquer. Et c'est bien pour cela que les conventions collectives de
la restauration sont parmi celles qui offrent le moins de droits aux
salariés.
Plusieurs de nos
camarades CGT ont été licenciés pendant plusieurs années, mais,
déterminés à ne pas subir l'injustice ils se sont battus jusqu'à
obtenir leur réintégration. Nous, travailleurs du public et du
privé, du commerce, du nettoyage, du port, de la restauration, des
hôpitaux, travailleurs au chômage, au black, sommes fiers de nous
battre à leur côté.
La lutte des salariés de
Mac Donald's est exemplaire parce qu'elle a réussi à dépasser tous
les obstacles que nous avons énoncés. Mais aussi parce que nos
frères et sœurs se battent contre un géant du capitalisme mondial
et qu'il est certain que, tout puissant qu'il est, si les salariés
se mettent à revendiquer tous en même temps sur la planète, il
n’est pas prêt de dormir tranquille.
L'Union Locale CGT
Marseille Centre-Ville tient enfin à féliciter tout le monde, les
salariés comme les personnes venues les soutenir pour ce mouvement
qui démarre. Nous ne lâcherons rien dans ce combat car il va servir
de point d'appui pour les luttes des travailleurs de Buffalo Grill,
Quick Hippopotamus, Flunch, KFC, etc...
ON LACHE RIEN !!
Inscription à :
Articles (Atom)