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lundi 29 juin 2015

Les chômeurs et les précaires de la CGT sur toutes les luttes...

 ... de classe !
Présent une fois de plus à la manifestation du 25 juin (voir l'appel à la manifestation cliquer ici), le comité chômeurs et précaires de la CGT 13 continue sa démarche de convergence avec les luttes de travailleurs, du public comme du privé, chômeurs et précaires, sans papiers, sans droits, retraités, etc. 
Les attaques que nous subissons obéissent à la volonté de nos exploiteurs (multinationales, actionnaires, patrons, banquiers, financiers...) : pour accroître leur profits ils doivent réduire aux maximums nos salaires et pour cela ils sont prêt à créer de la misère et du chômage, ils sont prêt à contraindre les travailleurs par la faim d'accepter les conditions de travail les plus déplorables. C'est encore pour cela qu'ils sont prêt à détruire nos services publics ainsi que tous les droits des travailleurs, acquis de la force du mouvement ouvrier, lorsqu'il est uni et déterminé. Nos gouvernements, qu'ils soient du Parti socialiste, de l'UMP, du RPR ou même des « Républicains » ne font qu'appliquer ces directives. Il ne tient donc qu'à nous, travailleurs, du public comme du privé, chômeurs et précaires, sans papiers, sans droits, retraités, de nous organiser pour les combattre. Nous ne pouvons rompre cette spirale qu'en cassant les divisions dans lesquelles nous sommes enfermées. C'est ce que nous avons toujours fait, et ce que nous continuerons toujours de faire, jusqu'à la victoire!

Solidarité avec les travailleurs sans-papiers !
Dans les Yvelines, plusieurs centaines de camarades sans-papiers se sont organisés à la CGT et occupent plusieurs agences d'intérim, ils mènent une lutte exemplaire en demandant la régularisation de leur situation. L'hypocrisie est total sur le sujet: d'un coté le gouvernement accentue la répression sur les immigrés et de l'autre le patronat ne cesse de recourir à la main d'oeuvre la plus précaire, et particulièrement les travailleurs détachés et les travailleurs sans contrats et sans papiers. 
La réalité est que cette situation arrange les employeurs dans la mesure où ce dont ils ont besoin c'est précisément de cette main d'oeuvre docile contrainte à accepter n'importe quel travail. De notre point de vue il est hors de question de tomber dans le piège qui consiste à penser que la France doive se barricader et combattre les immigrés. En revanche nous pensons que la meilleure manière de combattre l'exploitation est de se battre au coté de tous les camarades travailleurs qui vivent des situations inhumaines et d'imposer le fait que sur le territoire français le droit s'applique pour tous. Que celui qui bosse ici, vive ici et soit régit par les droits des travailleurs d'ici. Ajoutons de surcroît que le droit actuel lui-même est loin d'être suffisant pour garantir l'égalité et que pour cela ils nous faut nous battre au coté de tous les travailleurs du monde pour pouvoir combattre la mise en concurrence internationale des travailleurs, la baisse générale des salaires, en sommes: l'accroissement général de l'exploitation capitaliste. 

Depuis peu un collectif sans-papiers est recrée sur Marseille à l'initiative notamment du Comité Chômeurs et Précaires CGT 13. Vous pouvez nous contacter le lundi de 14h à 17h, à ce numéro : 
04 91 33 38 60

 On dit souvent que les étrangers piquent le travail des chômeurs. On dit aussi que les chômeurs acceptent du boulot précaire alors que les travailleurs à statut se battent pour ne pas l'accepter. Il faudra nous expliquer alors comment on fait pour se battre ensemble alors qu'on nous oppose les uns aux autres. C'est pourtant simple: l'unité de classe n’apparaît pas spontanément, elle se construit. Cela part toujours des plus conscients et des plus insoumis, de ceux qui cherchent les convergences.