Les
élus du Conseil
Départemental suppriment la prime de Noël et les transports gratuits pour les Chômeurs et les précaires
En
1998, suite aux grandes mobilisations des chômeurs, le Conseil
Général des Bouches-du-Rhône instaurait en complément de l'aide
de l’État, une prime de Noël en faveur des chômeurs. Aide
exceptionnelle – dont les montants s’élevaient de 115 à 465
euros, selon la situation familiale – qui fut peu à peu restreinte
aux allocataires du RSA, et qui est désormais sur le point d'être
complètement supprimée.
0,6%
« d'économisé » sur le budget départemental
Voilà
à quoi nous mènent ces politiques d'austérité. Sous prétexte de
difficultés budgétaires c'est tous les services publics qui sont
peu à peu détruis, en commençant toujours par les populations les
plus en difficulté. Mais nos élus du Conseil Départemental ne
s’arrêtent pas là. Non content de nous enfoncer la tête sous
l'eau en pleine période de Noël, la décision a été prise de
restreindre encore et toujours plus l'accès aux transports gratuits
pour les privés d'emploi et précaires.
Chômage,
RSA, pension, travail précaire, etc.
Nous
ne voulons plus survivre, mais simplement vivre dans la dignité
Dans
un cadre de hausse dramatique du chômage liée à ces politiques et
à la casse de l'industrie. Les travailleurs privés d'emploi et
précaires doivent faire face à une misère toujours plus grande. La
prime de Noël est supprimée au moment où la taxe d'habitation
augmente, au moment où les allocations chômage sont encore revues à
la baisse. Mais ce n'est pas tout. Tandis que les centres de la
sécurité sociale (CAF, CARSAT, CRAM, etc...) sont fermés au
public, les Pôle-Emploi font face aux mêmes attaques : en
janvier ils ne seront plus ouverts que les après-midi. Des
restrictions budgétaires qui n'ont pas empêché le Conseil
d'Administration de prendre la décision de créer des postes de
contrôleurs pour surveiller nos recherches d'emploi.
Un
véritable service public de l'emploi ?
Et
pour finir, voici que des organismes de formation tels que l'AFPA se
voient supprimer des formations parfaitement en adéquation à la
demande des entreprises, au motif extraordinaire qu'elles ne sont pas
pourvues. Une situation qui est créée par le refus de nos élus à
défendre et développer un véritable service public de l'emploi et
de la formation capable de répondre aux besoins des chômeurs.
Chaque situation est laissée au bon vouloir des collectivités ainsi
qu'à l'activité économique locale.
Le
traitement est donc inégal, injuste, inefficace et incohérent.
Alors même que les décideurs sont loin de connaître la situation
réelle que nous vivons quand ils ne nous manifestent pas carrément
du mépris. Nous ne nous laisserons pas faire !!
Rassemblement
devant le Conseil Général
Vendredi
11 décembre à 10H
Rendez-vous
devant le métro Saint-Just
SOUVENIR DE 1998 :