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samedi 14 mars 2015

Manifestation du 12 Mars : la CGT 13 à l'avant-garde de la lutte

Alors que pleuvent les régressions sociales ; la  casse de l'industrie, des services publics et de nos droits syndicaux; et que le ciel s'obscurcit toujours plus pour les chômeurs et les précaires, c'est une autre tempête qui se prépare dans les Bouches-du-Rhône. Ce jeudi 12 mars, sous un ciel radieux, dans un climat d'unité, de lutte et de fraternité la CGT 13 a fait la démonstration, une fois de plus, que le vent pouvait tourner, et qu'une CGT qui puise sa force de la convergence des luttes est capable de porter toujours plus loin les aspirations et les revendications des travailleurs.

C'est donc par une démarche exemplaire d'unité de classe que la CGT 13 construit une réponse globale à des attaques qui elles aussi sont globales. C'est l'action commune des Unions locales, des syndicats, de l'Union départementale, qui a permis la reprise d'activité des Fralib désormais SCOP-TI, c'est l'action commune qui a permis de récupérer l'usine des Moulins Maurel dont les salariés licenciés avaient été chassé par les CRS, c'est l'action commune qui a permis qu'un an après la fermeture des accueils CAF la lutte reste toujours d'actualité, c'est l'action commune qui a permis que la Centrale de Gardanne maintienne son activité avec des perspectives d'embauche et une prise en considération des aspects écologiques dont personnes ne parlent, etc. La SNCM, la Sécu, le Grand Conseil de la Mutualité, Saint-Louis Sucre, il y a tant d'autres luttes à énumérer qui témoignent à la fois de la violence des attaques que nous subissons et de la force offensive que nous représentons lorsque nous sommes organisés. 
Ces luttes sont liées de fait parce qu'elles sont la conséquence de l'exploitation croissante imposée par le patronat et mise en place par les gouvernements successifs : elle se traduit par des politiques de baisse des salaires, d'augmentation du temps de travail, par la casse des statuts des travailleurs du public et du privé. Elle se traduit aussi par une position du "laissez-faire"... les propriétaires d'entreprises, et donc "laissez-faire" l'augmentation du chômage et de la précarité justement parce que cette misère croissante contraint les privés d'emplois à accepter les conditions de travail les plus pourries. Ces politiques d'austérité s'appliquent aussi par la casse des services publics qui sont mis volontairement en situation de déficit afin de donner les arguments à leur liquidation, ou pire encore, pour les jeter en pâture aux entreprises privées. Et enfin le coup final qui nous ait porté étant bien entendu sur les droits syndicaux et les armes de défense des travailleurs, par les réductions d'effectifs à l'inspection du travail, la casse des législations favorables au travailleur, les réformes des prud’hommes, etc... Ceci afin de rendre plus facile l'écrasement de toutes contestations.
Mais si ces luttes sont liées par et pour le combat cela n'est rendu possible qu'à condition qu'il y ait une volonté et les actes en ce sens de l'organisation. Par cette mobilisation du jeudi 12 Mars 2015, les travailleurs organisés à la CGT envoient un message fort : le combat ne fait que commencer et pour lui donner plus d'ampleur il faut généraliser notre démarche à toute la France et certainement plus loin encore.



Les médias étant toujours aussi muets sur le combat de la classe ouvrière, nous savions que nous n'obtiendrions pas une grande visibilité dans la presse, par conséquent plutôt que de défiler dans un centre-ville plus visible et plus "symbolique"  nous avons opté pour nous rendre directement dans les secteurs industriels concernés en traversant les quartiers du 15ème arrondissement.

A travers les quartiers Nord de Marseille nous étions donc plus de 5000 à manifester de l'usine de Saint-Louis Sucre jusqu'au quais du port où les camarades de la SNCM vivent au rythme des journées de lutte. C'était le cas pour bon nombre de camarades des entreprises devant lesquelles les cortèges ont défilés et sont venus éclairés, dans un enthousiasme partagé, une finalement bien belle journée.    



VOIR LA VIDEO SUR LE SITE DE L'UNION SYNDICAL DES RETRAITES CGT 13
(cliquer sur l'image ci dessous)

Les chômeurs et les précaires ont des droits à conquérir



TOI AUSSI SYNDIQUE TOI !
REJOINS LA CGT CHÔMEURS ET PRECAIRES !


samedi 7 mars 2015

Retour sur la journée du 3 Mars contre la nouvelle convention assurance chômage

La nouvelle convention assurance chômage commence à produire ses effets en deux temps depuis le 1er juillet et depuis le 1er octobre.
Pôle emploi applique les mesures décidées par les signataires de cette convention UNEDIC signée par MEDEF, CGPME, UPA côté patronal et par CFDT, CFTC et FO côté syndical.

Depuis le 1er juillet 2014, les allocations ont été réduites à 57% de l’ancien salaire, fortement baissées pour beaucoup de salariés qui alternent « petits boulots » et périodes de chômage,
tandis que le différé d’indemnisation a été porté de 75 jours maximum à 180 jours !
Des salariés licenciés pour raison autre qu’économique ou au chômage après une rupture conventionnelle peuvent ainsi attendre 6 mois sans indemnités.

Journée d'action du 3 mars : sous la forte poussée de la CGT une négociation sur les droits rechargeables s’est ouvert au siège du MEDEF.

La discussiona été dur d’autant que des discussions avaient déjà lieu entre le patronat et certaines organisations signataires de la convention (la CGT n'en fait pas partie). Cette journée d'action était appelé par le Comité National CGT des privés d’emploi et précaires, le Collectif jeunes CGT, les intermittents du spectacle CGT, les salariés de l’intérim CGT, les salariés CGT Pôle emploi.

Lire le tract (cliquer sur l'image)



Rassemblement devant le Pôle-emploi de la Belle-de-Mai (Rue Jaubin, 13003 Marseille) dans le cadre de la journée d'action contre la nouvelle convention assurance. A l'appel de la CGT, plus de 35 rassemblements ont eut lieu à travers la France.

C'est encore trop peu. Mais la lutte ne fait que commencer. Une délégation a été reçue par la direction de Pôle-Emploi. Une grande partie de notre constat est partagé par les administrateurs et le personnel de Pôle-Emploi, d'autant plus qu'aucune circulaire n'a circulé en interne et que, pour beaucoup, les dossiers sont traités au cas par cas.  

Voir l'article de La Marseillaise (cliquer sur l'image)


Vous êtes victime des droits rechargeables ? 
Contactez-nous !
Dans le but de construire une mobilisation massive, le comité chômeurs et précaires CGT appelle à ce que les victimes des droits rechargeable prennent contact avec nous afin que nous portions collectivement les dossiers individuels et que nous puissions faire reculer le gouvernement, le Medef et les syndicats qui ont signés cette reddition, sur ce qui est d'évidence un vrai recul social.

Vous habitez Marseille Centre-Ville
Par téléphone : 04 91 33 38 60
Par mail : cgtchomeurs13001@gmail.com
Directement à nos permanences d'ouverture au public :
Tous les lundis de 14h à 17h
Tous les mardis de 14h30 à 17h

Sinon envoyez un mail 
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Vous serez orienté vers le comité chômeurs et précaires le plus proche