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mercredi 16 décembre 2015

Bilan de l'action contre la suppression de la prime de Noël et des transports gratuits pour les plus précaires

Suite à la décision des élus de la majorité du Conseil Départemental de supprimer progressivement la part départementale de la prime de Noël et de restreindre toujours plus l'accès aux transports gratuits pour les travailleurs privés d'emplois et précaires, le comité chômeurs et précaires CGT 13, le syndicat CGT 13 du conseil Départemental, le syndicat CGT CAF 13, la Cgt Pôle-Emploi, la CGT AFPA appelaient à un rassemblement devant le Conseil Général ce vendredi 11 décembre à 10h.

Les camarades de la CGT AFPA

Ce rassemblement s'est fait avec une demande préalable d'être reçus par Mme Vassal (UMP), présidente du département. La réponse nous a été communiquée par mail à 7h30 et nous informait que nous serions reçus à 14h.



A partir de 10h, entre 100 et 200 camarades étaient présents pour dénoncer ces politiques d'austérité minables de part les économies qu'elles entraînent (0,6%) et dramatiques de part les conséquences sociales qu'elles infligent : mépris, isolement, endettement, etc... Les élus du groupe Communistes et Partenaires nous ont proposé de nous rencontrer à 12h. Chose que nous avons accepté mais qui a été refusé par la présidente Mme Vassal qui a commandé à son service de sécurité de nous bloquer avant de nous laisser finalement entrer à 13h. Nous avons ensuite été reçus à 14h par les représentants de la majorité.



Compte-rendu de la rencontre avec les représentants de la Majorité
Eric BERTRAND (Directeur général adjoint de la Solidarité)
Marine PUSTORINO (Délégué à l'insertion sociale et professionnelle)
Nicolas MUNOZ (Chargé de missions auprès des Associations)

==> Amenés le matin par des chauffeurs, les élus rencontrés au matin disent que tout le monde doit faire des efforts. Ils accusent les pertes de dotation de l’État, qu'ils cautionnent mais que le gouvernement socialiste met en application à leur place. Qui soit dit en passant suit la continuité de ce que leur parti (UMP/ « Les Républicains ») mettait en place sur le mandat précédent.
Nous avons rappelé que notre problème numéro un est que nous sommes privés d'emplois. Et que sur ce sujet la politique qu'ils mènent depuis des années est un échec total. Qu'il suffit de constater les cas des Moulins Maurel, de Total la Mède, de la SNCM. Et que nous n'aurions pas besoin d'aides si nous avions un emploi dont la rémunération et la stabilité nous permettait de vivre ne serait-ce que dans la dignité.
Nous avons souligné le rôle d'insertion de la prime de Noël dans les cas d'isolement et de détresse extrême. Nous avons insisté sur la nécessité des transports gratuits pour les chômeurs notamment pour leur permettre d'effectuer leurs recherches d'emplois.

Nous avons affirmés notre détermination à combattre ces politiques qui consistent à réduire les déficits publics en s'attaquant à toutes les solidarités, en commençant toujours par celles qui concernent les plus pauvres, les plus précaires, les plus isolés. Car les conséquences nous les connaissons tous : détérioration des salaires et des conditions de travail du personnel, pertes de droits et limitation de l'accès pour les usagers. En somme, une précarité généralisée sans aucune perspective pour l'emploi.


==> Nos interlocuteurs nous ont donc affirmé qu'ils menaient une politique sociale alors même que les faits montrent le contraire. Le discours est toujours le même : ils affirment qu'on peut améliorer la situation avec moins de moyens. Nous leur laissons le temps de prendre une décision qu'ils nous communiqueront. Nos revendications n'ont pas abouti, le combat commence.

CHÔMEURS CE N'EST PAS UN MÉTIER, CE N'EST PAS UN CHOIX
NOUS NE DEMANDONS PAS LA CHARITÉ
NOUS VOULONS VIVRE EN PAIX ET DANS LA DIGNITÉ


PROCHAINE ACTION
RENDEZ-VOUS A 8H30 MARDI 22 DÉCEMBRE
 A L'UNION DÉPARTEMENTALE CGT DES BOUCHES-DU-RHONE
23 boulevard Charles Nedelec 13001


jeudi 3 décembre 2015

Le 11 décembre à 10H: Tous devant le Conseil Général !!


Les élus du Conseil
Départemental suppriment la prime de Noël et les transports gratuits pour les Chômeurs et les précaires

En 1998, suite aux grandes mobilisations des chômeurs, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône instaurait en complément de l'aide de l’État, une prime de Noël en faveur des chômeurs. Aide exceptionnelle – dont les montants s’élevaient de 115 à 465 euros, selon la situation familiale – qui fut peu à peu restreinte aux allocataires du RSA, et qui est désormais sur le point d'être complètement supprimée.

0,6% « d'économisé » sur le budget départemental
Voilà à quoi nous mènent ces politiques d'austérité. Sous prétexte de difficultés budgétaires c'est tous les services publics qui sont peu à peu détruis, en commençant toujours par les populations les plus en difficulté. Mais nos élus du Conseil Départemental ne s’arrêtent pas là. Non content de nous enfoncer la tête sous l'eau en pleine période de Noël, la décision a été prise de restreindre encore et toujours plus l'accès aux transports gratuits pour les privés d'emploi et précaires.

Chômage, RSA, pension, travail précaire, etc.
Nous ne voulons plus survivre, mais simplement vivre dans la dignité
Dans un cadre de hausse dramatique du chômage liée à ces politiques et à la casse de l'industrie. Les travailleurs privés d'emploi et précaires doivent faire face à une misère toujours plus grande. La prime de Noël est supprimée au moment où la taxe d'habitation augmente, au moment où les allocations chômage sont encore revues à la baisse. Mais ce n'est pas tout. Tandis que les centres de la sécurité sociale (CAF, CARSAT, CRAM, etc...) sont fermés au public, les Pôle-Emploi font face aux mêmes attaques : en janvier ils ne seront plus ouverts que les après-midi. Des restrictions budgétaires qui n'ont pas empêché le Conseil d'Administration de prendre la décision de créer des postes de contrôleurs pour surveiller nos recherches d'emploi.

Un véritable service public de l'emploi ?
Et pour finir, voici que des organismes de formation tels que l'AFPA se voient supprimer des formations parfaitement en adéquation à la demande des entreprises, au motif extraordinaire qu'elles ne sont pas pourvues. Une situation qui est créée par le refus de nos élus à défendre et développer un véritable service public de l'emploi et de la formation capable de répondre aux besoins des chômeurs. Chaque situation est laissée au bon vouloir des collectivités ainsi qu'à l'activité économique locale.

Le traitement est donc inégal, injuste, inefficace et incohérent. Alors même que les décideurs sont loin de connaître la situation réelle que nous vivons quand ils ne nous manifestent pas carrément du mépris. Nous ne nous laisserons pas faire !!

Rassemblement devant le Conseil Général
Vendredi 11 décembre à 10H
Rendez-vous devant le métro Saint-Just


SOUVENIR DE 1998 :