Beaucoup de choses ont été dites sur ce 1er mai 2015: division, baisse d’effectifs dans les cortèges, montée du FN, sans parler de quelques coups médiatiques qui démontrent le mépris réel de la presse dominante pour les milliers de travailleurs présents qui n'ont pas oublié ce que le 1er mai signifie pour le mouvement ouvrier. Que cette journée ne célèbre pas le travail ni Jeanne d'Arc mais LA lutte des travailleurs pour leur émancipation totale. Et que quoi que n'en disent (pas) ces médias, plusieurs millions de travailleurs ont manifesté partout à travers la planète.

largement donnés au FN. Un parti qui appelle les travailleurs français à capituler sur le plan national pour - soit disant - se défaire de la concurrence internationale. Un parti qui de fait se nourrit des divisions créées par le capitalisme, et qui les résout en alimentant ces divisions : par la préférence nationale entre travailleurs citoyens français et travailleurs qui ne le sont pas. Un parti qui revendique donc son désir de faire tourner la roue de l'Histoire dans le sens inverse. Usant d’argument fallacieux tels que "l'immigration est une des causes du chômage" il se sert de l'amertume et du désespoir des chômeurs pour creuser le fossé déjà profond qui existe entre les droits des travailleurs en fonction de leur nationalité.

Sièges d'entreprises aux Etats-Unis, banques en Suisses, actionnaires venus de tous les pays du monde... bien malin qui peut trouver de quelles nationalités sont les responsables des fermetures d'entreprises qui se déroulent sur le territoire français. Mais soyons sûrs cependant qu'aucun de ceux qui sont français n'ont eut ne serait-ce qu'un peu de pitié pour le sort de leurs compatriotes ouvriers.

UNIS, NOUS VAINCRONS !
