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dimanche 3 avril 2016

120 000 à Marseille : la mobilisation s'amplifie...

Voir la vidéo (cliquer sur l'image)

... Nous les ferons plier !
Partout en France la mobilisation s'intensifie: les grèves et les manifestations sont de plus en plus massives et s'accompagnent par de plus en plus de distributions de tracts, informations, assemblées générale de jeunes, de précaires, d'actions diverses (rassemblements, blocages, ...). L'ensemble des travailleurs, précaires, chômeurs, jeunes et étudiants ont parfaitement compris la logique de cette loi : faciliter les licenciements et soumettre les salariés à la pression du chômage afin de nous imposer facilement les dégradations de nos conditions de travail et les baisses de salaire.

Nous étions 120 000 à Marseille ! La Police compte 11 000 ?
à vos calculettes (vidéo) :


TOUS UNIS !
Tous ensemble nous allons continuer à construire la mobilisation en participant et en organisant des actions, des grèves des manifestations mais aussi en continuant d'informer et de convaincre sur les régressions sociales que va générer cette loi ainsi que toute la logique de destruction de l'emploi dans l'industrie et dans les services publics, dans laquelle cette loi s'inscrit.
Nos luttes doivent converger car ce mouvement est un mouvement de jeunes, ce mouvement est un mouvement de chômeurs et de précaires, de salariés, de retraités. Cette lutte qui nous oppose au patronat et au gouvernement est une lutte... de CLASSE.

Les camarades sans-papiers, précaires parmi les précaires, avec nous !
Contrairement à ce que nous affirment les politiques dans leur lutte contre l'immigration, l'immigration est désirée. Dans la mesure où ces frères et sœurs travailleurs sont touchés par de grandes difficultés et de grandes misères, nos camarades sont contraints à accepter les salaires et les conditions de travail les plus inhumaines: non déclarés, sans contrats, sans papiers. Et c'est pourquoi cela arrange le patronat que ces derniers restent à tout prix dans cette situation. Menacés d'expulsion à tout moment et accusés de tous les pires maux de la société. Une fois de plus nos camarades ont démontré qu'ils sont concernés par la vie politique et sociale du pays dans lequel ils vivent et travaillent et qu'ils sont prêts à se battre pour des droits qu'ils n'ont pas encore. Une véritable solidarité de classe qu'il nous faut généraliser. Car c'est notre union qui fait notre force !


Le rapport de force tourne en notre faveur malgré la répression et les intimidations

Les violences policières que l'on constate ces derniers temps en particulier à l'encontre des jeunes sont l'expression d'un véritable aveu de faiblesse du gouvernement visiblement dépassé par les événements. De plus l'Etat d'Urgence vient de démontrer en très peu de temps sa véritable utilité: réprimer les mouvements sociaux et non protéger qui que ce soit, si ce n'est les exploiteurs. 

Pourquoi une telle répression ? Il y a peu, Pierre Gattaz, patron parmi les patrons confiait au premier ministre, sous les caméras, qu'en ces temps de mobilisation il ne parvenait plus à trouver le sommeil. Il mettait ainsi la pression sur le gouvernement aux yeux de tous. Or, si ce gouvernement a depuis le début fait le choix assumé de défendre les intérêts du patronat, il n'en demeure pas moins que les objectifs qu'il prétendait s’être fixés n'ont pas été atteints, loin s'en faut. Tout particulièrement en matière d'emploi où le chômage n'a jamais cessé d'exploser. Le gouvernement a peur, c'est pourquoi il ne lui reste que la force pour imposer à l'ensemble des travailleurs, jeunes, privés d'emplois, précaires, retraités, une loi qui est rejetée dans son intégralité par le mouvement. 

Notre force c'est notre nombre et notre détermination sans faille... 

NOUS NE LÂCHERONS RIEN !!


Sans nous, ils ne peuvent rien.
Sans eux, nous pouvons tout !